"Parce que la solidarité est symbole d'une belle amitié"
Les amis de San 2012-2014









Exposé présenté par Camille et Maïwenn devant la classe de 5e A
Problématique : en quoi Tombouctou est-elle une ville musulmane? Pourquoi peut-on dire que c'est une ville musulmane en danger?
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Exposé présenté par Marie-Lise et Sixtine
devant la classe de 5e B
Problématique : Pourquoi La mosquée de Djenné a-t-elle été classée au patrimoine mondial par l'Unesco ?
Exposé présenté par Louise et Lucie-Anne devant la classe de 5e B
Problématique : En quoi Tombouctou est-elle une ville musulmane? Pourquoi peut-on dire que c'est une ville musulmane en danger?
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En quoi Tombouctou est-elle une ville musulmane? Pourquoi peut-on dire que c'est une ville musulmane en danger?
Tombouctou est aussi appelée "la ville aux 333 saints" ou la "perle du désert". Elle est située au centre du Mali (Nord-Ouest de l'Afrique), près du fleuve Niger. Cette ville n'est pas la capitale du Mali (c'est Bamako) mais une grande ville malienne classée au patrimoine mondial par l'Unesco.
Unesco : organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture. C'est une institution internationale dont le but est de promouvoir les relations culturelles entre les Etats.
Pour que vous vous rendiez compte, le Mali a une superficie de deux fois la France (1 240 190 km² !!!!!....ou 30 fois la Suisse ). Dans ce pays, les étés sont très chauds puisqu'ils peuvent atteindre 40° et les hivers très doux (15°). Ce pays a été colonisé par les Français en 1894 et connait son indépendance en 1956. La France a tout de même laissé une trace de sa présence : le français qui est la langue utilisée par l'administration.
Tombouctou a été construite au XIIème siècle par les Touaregs, en plein désert, et selon la légende autour d'un puit. Elle abrite trois mosquées : celle de Djingareyber, celle de Sidi Yahid et celle de San korè. Seule, la mosquée de Djingareyber peut être visitée, mais les musulmans peuvent aussi aller prier dans les deux autres. On y trouve aussi 16 mausolées dont sept ont été détruits par les islamistes.
Mausolée : monument funéraire de taille importante
Au cours de l'histoire, les mosquées et les lieux saints de Tombouctou ont joué un grand rôle dans la diffusion de l'islam en Afrique. L'un des plus grands trésors de Tombouctou est ses nombreux manuscrits. En effet, la ville détient près de 100 000 manuscrits , dont certains datent de la période préislamique (XIIème siècle). La plupart sont écrits en arabe ou en peul. Ces manuscrits valent beaucoup d'argent puisqu'ils peuvent atteindre plusieurs millions d'euros. Pour sauver ces manuscrits des islamistes qui pourraient, selon la presse, les revendre afin de s'acheter des armes, ils ont été discrètement emmenés en lieu sûr, dans les grandes familles de la ville. Pour la population, ces manuscrits représentent des trésors transmis de génération en génération. Cachés dans les maisons, ils sont surveillés par les Anciens.
En effet, les islamistes ont envahi, depuis maintenant trois mois Tombouctou ainsi que tout le Nord du Mali. Le groupe islamiste d' Ançar Eddine a décidé , suite à la décision de l'Unesco de classer la ville au patrimoine mondial en péril, d'y détruire tous les édifices religieux. Ils considèrent que "Dieu est unique et que les mausolées en l'honneur des saints sont donc haram (interdits en arabe) . De plus, ils ne donnent aucune légitimité à l'Unesco. Les islamistes ont d'ailleurs également détruit la "flamme de la paix".
Exposé réalisé en Octobre 2012
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Pourquoi la mosquée de Djenné a-t-elle été classée au Patrimoine mondial par l'UNESCO?
La grande mosquée de Djenné est le plus imposant édifice du monde en terre crue, de la même couleur que le sol.
En 1988, elle fut inscrite à la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco et elle l'est encore aujourd'hui.
La mosquée se situe dans la cité de Djenné, au Mali, sur la plaine du Bani, affluent du Niger.
Occupée par les hommes depuis 250 ans avant J.- C. , la ville de Djenné s'est développée pour devenir un marché et une agglomération importante pour le transport de l'or à travers le Sahara. Aux XVème et XVIème siècles, la ville a été un foyer de transmission de l'islam. Ses maisons traditionnelles, dont près de 2 000 ont été gardées en l'état, sont bâties sur des petites hauteurs et adaptées aux inondations saisonnières. Djenné est implantée sur une île et lors de la montée des eaux annuelles du Bani, les plus hautes eaux peuvent inonder certains quartiers de la ville.
La mosquée, avant ses modifications contemporaines, abritait l'un des centres d'éducation islamique les plus importants d'Afrique durant tout le Moyen-Age. Des milliers d'étudiants islamiques y ont étudié le Coran. Dans, la mosquée, un espace rassemble les tombes d'anciens chefs. C'est tout ce qui reste de l'existence de la première mosquée bâtie par le roi Komboro en 1280. La mosquée renferme donc une partie de l'histoire du pays.
Les travaux de cette mosquée ont été entrepris en octobre 1906 pour s'achever en 1907. La construction a donc duré un an. La mosquée est un carré de 75 mètres de côté et a pour hauteur 20 mètres.
90 piliers soutiennent le toit, supporté par des poutres en palmier et percé de 104 trous de ventilation. Les poutres sont également utilisées comme échafaudage permanent pour les opérations d'entretien du monument.
Elle peut accueillir 1 000 personnes.
Elle est protégée par un toit sur la moitié de sa surface, l'autre moitié est la cour de prières qui est à l'air libre.
Suite à des dégradations exécutées par des touristes, l'entrée de la mosquée est défendue aux non musulmans.
Toute la communauté des habitants de Djenné prend une part active à l'entretien de la mosquée, dans le cadre de festivités annuelles avec musique et restauration traditionnelles.
Chaque année, en décembre, on procède au crépissage (enduire un mur).
Il serait trop long de tout vous citer à propos de la mosquée de Djenné, mais le plus important dans tout ça, c'est de retenir que la mosquée de Djenné est un des plus grands édifices au monde en terre crue et qu'il faut l'entretenir et la préserver comme témoignage d'un savoir-faire et d'une histoire propre au peuple malien.
Exposé présenté en 5ème B, octobre 2012
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Travail de géographie : Mali et développement durable